Témoignage de Foi : "Michel Cool"

Journaliste, enquêtant sur la vie monastique, il a été bouleversé par une expérience intérieure lors d’un séjour dans une abbaye en Belgique, près de Chimay.

Sa conversion ? Un matin de février, dans cette abbaye, après un office. Une série d’épreuves l’avait fragilisé, le chômage, une maladie, la mort de son père.

« Là, sur le chemin, je me suis mis à sangloter, puis à pleurer à gros bouillons. La raison des larmes m’échappait. Remontaient à ma conscience les injustices, dont j’avais été l’auteur ou la victime, les échecs affectifs, les vielles blessures… et à mesure que je pleurais, je m’en sentais lavé, pardonné. Une douceur et une paix jusque là inconnues m’avait envahi. Depuis ce jour, j’ai le sentiment qu’une présence aimante m’habite. Elle a ouvert mes yeux à la beauté du monde ».

Michel Cool est né d’un silence, comme il le dit, sous x. « Mais Jésus lui-même n’est-il pas né d’un mystère ? » Il est confié à un homme et une femme qui l’ont chéri comme un trésor. Cette expérience lui donne de comprendre une réalité centrale de la foi : l’amour d’adoption dont nous sommes aimés par le Père.

Le silence a toujours été présent dans sa vie. D’abord un silence amer du fait de sa timidité dans son enfance. Puis celle découverte dans la contemplation de la prière. « Dans le silence rempli de la présence de Dieu, je retrouve les racines de mon existence et l’assurance d’être aimé et attendu par Quelqu’un qui est à la fois mon Père, mon Frère et mon Ami ».

Un jour de Noël 1982, il était à Nazareth pour un reportage sur le conflit israélo-libanais. Il marchait au hasard des ruelles de cette ville où Jésus a vécu avec ses parents et s’apprêtait à passer seul cette nuit de fête. Un jeune nazaréen, Gazeh, l’interpela et Michel Cool s’ouvrit à la rencontre.

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