DE
BRUMATH - KRAUTWILLER
La rencontre internationale de la communauté de Taizé à Strasbourg a donné l’occasion à nos paroisses catholique et protestante d’accueillir plus de 200 jeunes dans nos familles. Cela a été un moment d’exception.
D’exception pour tous ceux qui ont osé l’accueil chez eux et donner l’occasion à de grands moments de rencontre.
D’exception pour les moments de prière et de partage au Centre Culturel de Brumath, jeunes de Pologne, d’Ukraine, de Croatie, d’Italie, d’Espagne, d’Autriche, d’Allemagne, avec les brumathois accueillants, catholiques, protestants et autres. De grands moments de communion et d’œcuménisme au-delà de toutes nos différences.
D’exception pour tous ceux qui ont pu assister à des rencontres de partage ou de prière à Strasbourg.
D’exception ...Lire la suite
A propos de NoëlSavez-vous que Noël longtemps n’était pas la fête la plus importante, mais Pâques ? Pendant les trois premiers siècles, cette dernière seule était célébrée par les chrétiens. Noël n’apparaît qu’à la fin du troisième siècle et c’est l’empereur Constantin, qui au quatrième siècle et par souci d’ordre et d’unité, fit pression pour que la fête païenne du soleil et la fête chrétienne de la naissance du Christ coïncident le 25 décembre.
Les Chrétiens tirèrent avantage de cette coïncidence en proclamant à la face du monde « Le soleil levant qui nous a visité d’en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de paix » (Luc 1 / 78-79)
Pour bien fêter Noël, nous vivons le temps de l’Avent, un temps où no ...Lire la suite
Une rencontreJésus, qui nous renvoie au visage de Dieu au cœur de l’humanité, révèle le divin au travers de rencontres vraies, au-delà des aprioris, des convenances et des frontières. Ainsi en Jean 4, Jésus ne manque pas de choquer, à commencer par la samaritaine qu’il interpelle pour avoir à boire, en transgressant un double tabou : il s’adresse à une femme en l’absence de son mari et, qui plus est, à une femme samaritaine. Il n’était pas convenable pour un homme d’interpeller une femme de la sorte, et encore moins pour un juif de s’adresser à une samaritaine, les samaritains étant considérés comme hérétiques et détestés des juifs.
Nous ne sommes ni samaritains, ni juifs. Pour autant, quand bien même nous nous imaginons, nous chrétiens, disposer du monopole de l’amour du prochain, force est ...Lire la suite
L'instant d'un gesteNotre époque semble fascinée par la figure de l’individu occidental qui se fonde et se construit lui-même. Devenir soi-même par soi-même : tel est l’impératif qui s’impose à chacun comme une tâche à accomplir. Or celui qui veut exister dans son unicité se découvre parfois vacillant dans un monde si complexe.
La reconnaissance de la valeur unique de chacun ne doit pas être la justification d’un individualisme et égocentrisme absolu. Car c’est dans ce qu’il reçoit, souvent à son insu, que l’homme trouve sa singularité, et des possibilités pour être, grandir, penser et agir. On ne se construit pas soi-même, mais par l’autre, par les autres et d’abord par celui qui est le créateur et souffle de toute vie.
C’est alors avant tout par des paroles de confi ...Lire la suite
J’ai accepté de parler de moi...
Voilà, j’ai accepté de parler de moi.
Ah, bien sûr, tu veux connaître mon âge !
Eh bien, j’ai 10 000 ans. Peut-être davantage.
Tu veux savoir d’où je viens ?
Devine ! Je suis originaire de Mésopotamie, région qui correspond
aujourd’hui à l’Irak.
Je suis blond. Mon visage ne présente aucune ride. Il faut le faire !
Tu me demandes ce que je fais toute l’année ?
Et bien voici. A la période des semis, on m’enfouit en pleine terre.
Aux premières chaleurs ; je commence à produire une tige, puis
des feuilles et viennent les épis. Et dans chaque épi, figure-toi que
se forment 20 à 25 grains. Incroyable !
Ca y est. Tu le sais maintenant, je suis un grain de blé. Et cela fait des millénaires que je me reproduis et qu’on me sème, année après année. Et j’en vois des gens de toutes les générations, de toutes les nations, de toutes les religions... On s’aime bien... on me sème partout...
Prends-moi dans ta main, et médite.
Vois-tu, je suis indispensable à la nourriture des gens. Je suis productif.
Chaque année, je me multiplie. Quand on me moissonne,
une part est destinée à la nourriture, une autre est conservée pour
de nouvelles semailles, et ce qui reste au sol revient aux pauvres
qui passent me glaner.
Cette triple répartition de la récolte est riche en symboles : La nourriture, la mission, le partage... tous les textes sacrés me citent.
Le mal, la maladieLa question du mal est un défi pour chacun. Le mal peut être physique ou moral, subi ou commis. La maladie est un élément de cette question difficile. Comment expliquer le mal dans une création bonne ? Comment expliquer le mal face à un Dieu bon, juste et tout-puissant ? La théologie traditionnelle juive et chrétienne a expliqué que le mal physique comme la maladie, était le fruit du péché de l’homme. Les réactions de certains malades (qu’est ce que j’ai fait au bon Dieu ?) reprennent cette logique. Les juifs du temps de Jésus exprimaient une vision analogue. Celui qui est malade est celui qui a péché. Il y a là une logique rétributive : le mal est salaire du péché.
Pourtant, la Bible elle-même remet en cause cette logique. Les sages de l’Ancien Testament ...Lire la suite
La maladie et le malade : et Dieu dans tout ça ?En chemin, Jésus vit un homme qui était aveugle depuis sa naissance. Ses disciples lui demandèrent : «Maître, pourquoi cet homme est-il né aveugle : à cause de son propre péché ou à cause du péché de ses parents ?» Jésus répondit : «Ce n’est ni à cause de son péché, ni à cause du péché de ses parents. Il est aveugle pour que l’oeuvre de Dieu puisse se manifester en lui. Pendant qu’il fait jour, nous devons accomplir les oeuvres de celui qui m’a envoyé». (Évangile selon Jean 9.1 à 4a).
On ne peut pas demander à Jésus, ni à son entourage de l'époque, de parler de “la” maladie et de la santé comme on le fait aujourd'hui. La question qui tracasse ces quelques disciples de Jésus comme, fort probablement, l’opinion publique dans le judaïsme de l’époque, traduit non s ...Lire la suite
La vie est un grand théatreLa vie est un grand théâtre, et tous, hommes et femmes en sont les acteurs. Le théâtre est comme le miroir de la vie où se joue l’humanité, notre humanité.
Ça se joue sur scène, comme ça se joue dans la vie, où nous nous arrangeons avec notre décor, notre place, notre rôle. Et comme sur scène, nous jouons un rôle, et en jouons souvent plusieurs. La vie est un grand théâtre, mais dans notre vie se joue le sérieux de notre existence fragile, et se joue notre vocation d’homme.
Dieu créa les êtres humains à sa propre ressemblance, il les créa homme et femme, et il les bénit. Ainsi nous devenons acteurs de sa création, acteurs dans notre vie, avec nos vocations, qualités et faiblesses, forces et limites.
A nous d’aimer cette création, les fleurs, ...Lire la suite
Accueillir l'espéranceSelon une prophétie maya, d’ailleurs très sujette à controverse, la fin du monde serait pour le 21 décembre.
Cette perspective donne à parler aux uns et aux autres, et en particulier aux jeunes que je rencontre et accompagne. « Est-ce que c’est vrai, Pasteur ? Vous y croyez ? » A vues humaines, la disparition du genre humain pourrait bien précéder de beaucoup celle du monde, c’est-à-dire de notre Planète ou de notre Univers. Est-elle alors pour bientôt, ou bien l’humanité a-t-elle encore devant elle de nombreux siècles, voir de nombreux millénaires ?
Les tous premiers chrétiens s’attendaient à voir le jour du Jugement dernier de leur vivant. Pour la Bible cependant, cet évènement n’est pas datable historiquement, car sa réalité est d’un tout autre ...Lire la suite
Situation financière au 30/09/2012Quelques réflexions sur la situation financière au 30/09/12 :
1. Dépenses